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SUSE et OpenSUSE

SUSE

La distribution SUSE mérite d'être mentionnée ici, étant donné qu'elle jouit d'une popularité considérable dans certains pays, notamment en Allemagne et en Europe Centrale, dans les pays nordiques et aux États-Unis. Elle a connu un historique plutôt mouvementé, ce qui se reflète d'ailleurs dans ses appellations successives ainsi que ses numéros de versions quelque peu erratiques. L'emblème de la distribution SUSE dans toutes ses déclinaisons est un caméléon vert prénommé Geeko.

OpenSUSE en France ?

La distribution OpenSUSE n'est pas très répandue en France, probablement parce que Mandrake Linux – un système francophone dérivé de Red Hat comme elle – lui a fait de l'ombre depuis sa sortie en France en 1998.

S.u.S.E

À l'origine, la compagnie allemande S.u.S.E. (Software- und System-Entwicklung, c'est-à-dire « développement de logiciels et de systèmes ») concentrait son fond de commerce sur les services de consultation autour d'Unix et de Linux. Les premières offres de la compagnie étaient principalement basées sur Slackware et SLS.

SuSE Linux 1994

Une distribution dérivée de Slackware en ses débuts

La version 1.0 de SuSE Linux consistait peu ou prou en un jeu de disquettes Slackware Linux traduit en allemand et accompagné d'un manuel d'installation.

RPM et Yast

Vers le milieu des années 1990, la distribution SuSE s'est émancipée de Slackware pour adopter le format de paquets RPM de Red Hat. L'équipe de SuSE s'est distinguée par le développement de YaST (Yet another Setup Tool, littéralement « encore un outil de configuration »), une interface d'administration qui ressemble au panneau de configuration Windows et qui va devenir le point fort du système.

YaST

SUSE et OpenSUSE

Suite au rachat par la société Novell en 2003, SuSE est devenue SUSE Linux tout en majuscules, et le modèle économique de la distribution ressemble désormais à celui adopté par Red Hat et Fedora.

OpenSUSE Tumbleweed